À 22 ans, Jean s'installa à Paris où il retrouva son ami d'enfance François Mauriac (le dernier a d'ailleurs souvent évoqué le premier, notamment dans La Rencontre avec Barrès, 1945). Jean occupa un emploi de fonctionnaire à la préfecture de la Seine où il était chargé de l'assistance aux vieillards. En 1914, il fut mobilisé avec le grade de sergent au 57e régiment d'infanterie. Il mourut enseveli par un obus en novembre de la même année, sur le Chemin des Dames. Le corps de Jean de la Ville de Mirmont fut exhumé puis rapatrié de l'Aisne par sa famille en 1920. Il repose dans le caveau familial H.42 du cimetière protestant de la rue Judaïque à Bordeaux.
Ses œuvres principales sont :
Les Dimanches de Jean Dézert, 1914, son premier et unique roman inspiré en partie par sa carrière de fonctionnaire (réédition chez Quai Voltaire, 1994, avec une préf. de Dominique Joubert et à La Table Ronde, 1998, avec une préface de François Mauriac).
L'Horizon chimérique, recueil de poèmes posthume, dont le célèbre "Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte", mis en musique par Gabriel Fauré (dans son recueil L'Horizon chimérique), et plus récemment par Julien Clerc (sur l'album Si j'étais elle).