Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en 1790. Après une enfance passée à Milly, Lamartine voyage en Italie, puis se met au service de Louis XVIII. C'est à cette époque qu'il commence à composer de la poésie. Son premier ouvrage, Les Méditations poétiques, publié en 1820, reçoit un succès retentissant et il n'est pas exagéré d'affirmer que ce livre est le premier recueil romantique de la littérature française.
Les thèmes religieux revêtent une importance considérable dans la poésie de Lamartine, ce qui est particulièrement sensible dans ses Harmonies poétiques et religieuses publiées en 1830 et dont certaines pièces furent mises en musique par Franz Liszt. Cependant, la mort de sa fille, Julia, en 1832, et l'engagement politique de plus en plus actif de Lamartine changent le nature de la foi de Lamartine et le poète devient le défenseur d'un christianisme libéral et social.
L'influence politique de Lamartine atteint son apogée en 1848, alors qu'il devient ministre des Affaires étrangères. À partir du coup d'état dirigé par Napoléon III en 1851, Lamartine doit se retirer de la scène publique. Accablé de dettes, le poète doit s'astreindre à des travaux littéraires qui l'intéressent de moins en moins.
C'est à Paris, dans une relative indifférence du public littéraire, que Lamartine meurt en 1869.